20 Juin 2015
20 Sept. 2015

MY BUENOS AIRES

LA MAISON ROUGE

My Buenos Aires, l’exposition
Cette exposition prend le contrepied d’une vision romantique de Buenos Aires. Ça n’est pas une illustration de la ville que Paula Aisemberg et Albertine de Galbert souhaitent présenter au public de la maison rouge, ni non plus un palmarès des artistes argentins, mais plutôt une sensation, une expérience des dynamiques à l’œuvre dans la capitale argentine.
Le parcours de l’exposition s’articule comme une déambulation, un va-et-vient entre le politique et l’intime, l’espace public, le domestique et l’inconscient. L’instabilité, la tension et l’explosion, le masque, le cryptage et l’étrange, sont certains des thèmes autour desquels s’articulera l’exposition.
Le visiteur trouvera sur son chemin des reliques de façades, des échafaudages mutants, des capots de voitures, des nœuds d’autoroute, des maisons brûlées et des statues sans tête. Il devra décrypter des langages codés, se laisser bercer par la musique de la ville et le frottement des ventilateurs. Puis à la tombée de la nuit il pourra s’installer sur un vieux canapé pour écouter un tango râpeux, traverser les cataclysmes recollés d’une cuisine qui fait comme si de rien n’était, observer son reflet dans l’encre noire d’un bassin de marbre blanc. Il sombrera dans un rêve éveillé, peuplé de dédoublements étrangement inquiétants, de personnages sans visages tombant du ciel, pour se réveiller dans la douceur ouatée d’une pièce montée en stuc.
Avec plus de soixante artistes, investissant tous les mediums, de l’installation à la peinture, la sculpture, la vidéo, la photographie, ce sont quatre générations qui sont présentées. Certains artistes très connus comme Guillermo Kuitca ou Jorge Macchi côtoieront des jeunes artistes à découvrir, qui viendront réaliser des œuvres in situ.
L’exposition est une invitation à s’engouffrer dans le mystère de Buenos Aires sans tenter de le résoudre, d’éprouver l’inquiétante étrangeté de ses dédoublements.

Liste des artistes (en cours) :
Roberto Aizenberg (1928-1996), Nicanor Araoz (1981), Marcela Astorga (1965), Hugo Aveta (1966), Nicolas Bacal (1985), Ernesto Ballesteros (1963), Eduardo Tomás Basualdo (1977), Diego Bianchi (1969), Joaquin Boz (1987), Marcelo Brodsky (1954), Eugenia Calvo (1976), Gabriel Chaile (1985), Nicola Costantino (1964), Ariel Cusnir (1981), Julian D'Angiolillo (1976), Flavia Da Rin (1978), Marina De Caro (1961), Andrés Denegri (1975), Mirtha Dermisache (1940-2012), Sebastian Diaz Morales (1975), Matías Duville (1974), Leandro Erlich (1973), Tomás Espina (1975) & Martin Cordiano (1975), Leon Ferrari (1920-2013), Ana Gallardo (1958), Alberto Goldenstein (1951), Gabriela Golder (1971), Max Gómez Canle (1972), Sebastián Gordin (1969), Jorge Gumier Maier (1953), Lujan Funes (1944), Graciela Hasper (1966), Carlos Herrera (1976), Carlos Huffmann (1980), Magdalena Jitrik (1966), Fabio Kacero (1961), Guillermo Kuitca (1961), Fernanda Laguna (1972), Luciana Lamothe (1975), José Luis Landet (1977), Martín Legón (1981), José León (1982), Catalina León (1981), Marcos López (1958), Jorge Macchi (1963), Adriana Minoliti (1980), Marta Minujín (1943), Margarita Paksa (1936), Esteban Pastorino (1972), Santiago Porter (1971), Pablo Reinoso (1955), Marisa Rubio (1976), Pablo Siquier (1961), Elisa Strada (1970), Eduardo Stupía (1951), Pablo Suárez (1937-2006), Leandro Tartaglía (1977), Luis Terán (1977), Valeria Vilar (1974), Adrián Villar Rojas (1980)... 

DOCUMENTATIONS
DIRECTION

Commissaires de l’exposition :
Paula Aisemberg, directrice de la maison rouge.
Née à Buenos Aires (Argentine) en 1966, Paula Aisemberg étudie à Paris l’histoire (Sorbonne, Paris I) et l’histoire de l’art (Ecole du Louvre). Elle a collaboré dans les années 90 avec des galeries parisiennes. Depuis 2001, elle travaille aux côtés d’Antoine de Galbert et a participé activement à la mise en place du projet de la fondation, qu’elle dirige depuis sa création en 2003, tout en jouant le rôle de commissaire pour les expositions de la maison rouge, menées sans curateurs extérieurs.

Albertine de Galbert, commissaire indépendante, fondatrice de arte-sur.org.
Née en 1980 à Grenoble, Albertine de Galbert vit et travaille à Paris. Elle a travaillé dans une galerie new yorkaise et dans un service de relations publiques à Madrid, avant de prendre la codirection artistique de la série documentaire « L’Art et la Manière » diffusée sur Arte. En 2011, elle a créé le site arte-sur.org qui met en réseau les acteurs de l’art contemporain d’Amérique latine. Depuis 2010, elle conçoit des projets curatoriaux (Maison de l’Amérique latine, Palais de Tokyo), et de coopération culturelle (programmes de résidences croisées, conseil), principalement entre l’Europe et l’Amérique latine. 

COMMUNICATION

contact presse : 
Pénélope Ponchelet – penelope@claudinecolin.com – Marine Le Bris – marine@claudinecolin.com 

CONTACT

Pénélope Ponchelet – penelope@claudinecolin.com – Marine Le Bris – marine@claudinecolin.com