28 Mai 2014
06 Oct. 2014

LES DÉSASTRES DE LA GUERRE

Cette exposition montre en quoi les artistes ont contribué au mouvement de désenchantement face à la guerre, qui s’amorce au tournant du 19e siècle, lors des campagnes napoléoniennes. Elle nous invite à comprendre pourquoi nous aimons aujourd’hui davantage la paix que la guerre. Longtemps placée au centre des valeurs de la société, la guerre comme épisode nécessaire et inévitable allait de moins en moins faire consensus à partir du 19e siècle. Après les campagnes napoléoniennes, en 1819, Benjamin Constant pouvait écrire : « Chez les modernes, une guerre heureuse coûte infailliblement plus qu’elle ne rapporte ».

Alors que l’univers des formes était depuis toujours dominé par la bataille héroïque, la guerre fut alors de plus en plus représentée sous toutes ses faces, y compris ses conséquences les plus atroces sur les humains, les animaux, la nature, les villes, les choses. 

En 12 séquences, l’exposition pose les jalons majeurs de cette histoire méconnue, à travers une vingtaine de con!its, et notamment ces guerres particulièrement marquantes, par leur ampleur meurtrière et traumatique, que furent les guerres napoléoniennes (1803-1815), la Grande Guerre (1914-1918), la Seconde Guerre mondiale (1939-1945) et la Guerre du Vietnam (1954-1975).

Chaque con!it génère un monde d’images inédites, au fur et à mesure que s’intensi"ent la massi"cation et le rôle de la machine, dans un mouvement de tension extrême entre la survivance de l’individu et son abolition dans l’anonymat. Au fur et à mesure que les populations civiles sont toujours plus visées. 

 

Emile BETSELLÈRE, L'Oublié !, 1872, huile sur toile, 125,5 x 200,5 cm, Bayonne, musée Bonnat-Helleu. Dépôt de l’État en 1873, transfert de propriété de l’État à la Ville de Bayonne, le 27 avril 2007
Joseph Ferdinand BOISSARD DE BOISDENIER, Épisode de la retraite de Moscou, huile sur toile, 1835, Rouen, Musée des Beaux-Arts © Musées de la Ville de Rouen
Francisco de GOYA, Les Desastres de la guerra,   Y no hai remedio, eau-forte, 1810-1862, Paris, BnF © BnF
Caricature contre Napoléon Ier : L'Empereur pêchant à la ligne un cadavre, eau-forte, Paris, BnF © BnF
Henry DE GROUX, Le Visage de la Victoire, Chevaliers errants, 1916, Collection privée © Collection particulière / Photo Musée du Louvre-Lens / Élodie Couécou
Otto Dix, Lens est bombardé © Historial de la Grande Guerre - Péronne, photo Yazid Medmoun © Adagp, Paris 2013
Cinq gueules cassées assistent à la signature du Traité de paix, Péronne, Historial de la Grande Guerre © Historial de la Grande Guerre-Péronne, Photo Yazid Medmoun
Gonichi KIMURA, Imprinted kimono pattern, vers le 15 août 1945, Hiroshima, Musée pour la Paix ©Photograph by Gonichi Kimura, Courtesy of Hiroshima Peace Memorial Museum
Mona HATOUM, Horizon, 1998-1999, plastique, bande en aluminium, peinture, 6,5 x 1,5 x 200 cm, Collection de l’artiste© Photo Stephen White / Courtesy Parasol Unit London
Gohar DASHTI, Today's life and war, 2008, photographie C- print, 70 x 105 x 4 cm, Paris, Galerie White Project© by Artist, Courtesy Galerie White Project
Gohar DASHTI, Today's life and war, 2008, photographie C- print, 70 x 105 x 4 cm , Paris, Galerie White Project© by Artist, Courtesy Galerie White Project
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DOCUMENTATIONS
Informations pratiques

Musée du Louvre-Lens

99 rue Paul Bert
62300 Lens

» HORAIRES D’OUVERTURE
Le musée est ouvert tous les jours de 10h à 18h (accueil des groupes dès 9h).
Fermeture hebdomadaire le mardi.
Fermeture le 1er mai (Fête du travail).
Nocturnes jusque 22h le premier vendredi du mois, de septembre à juin.

» TARIFS
GRANDE GALERIE ET PAVILLON DE VERRE
Entrée gratuite jusqu'à fin 2014
GALERIE D’EXPOSITION TEMPORAIRE
Tarif plein : 9 €

 

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