A l’invitation de Charlotte Cosson et Emmanuelle Luciani, l’artiste Korakrit Arunanondchai investit le J1 du 20 juin au 29 juillet 2018 pour une production in-situ exceptionnelle sur 5 000m2. Il explore ses thèmes de prédilection : la spiritualité dans un monde globalisé et le frottement entre animisme et technologies modernes. L’artiste imagine une installation à très grande échelle mêlant sculpture, son et vidéos. Les commissaires y répondent avec un cycle de réflexion avec Bernard Stiegler, Frédéric Beigbeder, Claudine Cohen, Chloé Maillet...
Les vidéos de Korakrit Arunanondchai semblent poser les questions : Qui porte la mémoire du monde ? Et qui la recueillera lorsque nous ne serons plus ? Poésie du temps qui passe et s’imprime comme sur un jean blanchi, mais aussi de l’acuité de la haute définition qui remplace petit à petit la vision humaine, s’entremêlent dans ces contes contemporain où coexistent plusieurs civilisations, espèces et futurs sur une même planète blessée.
Korakrit Arunanondchai revient à la terre en présentant une sédimentation de terreau, coquillages, algues et peinture latex aux allures de fuel. C’est à partir de ce sol que l’artiste pense demain : l’uberman sera-t-il androgyne ou couplé avec la machine ? Y-aura-t-il coexistence ou remplacement de l’humanité par une civilisation de rats géants ou de drones ?
Avec amour et empathie, l’artiste accueille ces diverses possibilités. Il en revient ainsi à l’étymologie du terme « religion » : ce qui relie. Contrairement aux idées reçues, il réfléchit ainsi au retour du spirituel via la machine et à un transhumanisme respectueux de la Terre. Au delà des paradoxes, Il fait voler en éclat les antagonismes écologie/robotique, mort/amour, nature/culture et réconcilie par là même les philosophies orientale et nietzschéenne se situant toutes deux par delà le bien et le mal.
Les vidéos de Korakrit Arunanondchai semblent poser les questions : Qui porte la mémoire du monde ? Et qui la recueillera lorsque nous ne serons plus ? Poésie du temps qui passe et s’imprime comme sur un jean blanchi, mais aussi de l’acuité de la haute définition qui remplace petit à petit la vision humaine, s’entremêlent dans ces contes contemporain où coexistent plusieurs civilisations, espèces et futurs sur une même planète blessée.
Korakrit Arunanondchai revient à la terre en présentant une sédimentation de terreau, coquillages, algues et peinture latex aux allures de fuel. C’est à partir de ce sol que l’artiste pense demain : l’uberman sera-t-il androgyne ou couplé avec la machine ? Y-aura-t-il coexistence ou remplacement de l’humanité par une civilisation de rats géants ou de drones ?
Avec amour et empathie, l’artiste accueille ces diverses possibilités. Il en revient ainsi à l’étymologie du terme « religion » : ce qui relie. Contrairement aux idées reçues, il réfléchit ainsi au retour du spirituel via la machine et à un transhumanisme respectueux de la Terre. Au delà des paradoxes, Il fait voler en éclat les antagonismes écologie/robotique, mort/amour, nature/culture et réconcilie par là même les philosophies orientale et nietzschéenne se situant toutes deux par delà le bien et le mal.