Sous titrée «Le cauchemar de Greenberg» cette exposition a pour ambition de rassembler une dizaine d’artistes de générations différentes, et pour la plupart issus d’une scène artistique extra-occidentale, qui cherchent à remettre en question le grand mythe moderniste occidental de l’abstraction picturale comme oeuvre intransitive, autonome, ne racontant rien d’autre qu’elle-même.

L’exposition montrerait une abstraction qui a longtemps été peu valorisée, maniant volontiers le symbole et la narration, de manière différente selon les artistes.

Qu’elle soit vernaculaire, cosmogonique ou féministe, cette remise en cause de la fable moderniste et de son principe de purification, d’autonomisation, proclame la dimension résolument séculière de l’abstraction, attribut que le modernisme avait cherché à refouler.

Avec les artistes :
Laëtitia Badaut-Haussmann, Huguette Caland, Isabelle Cornaro, N Dash, Adélaïde Fériot, Vidya Gastaldon, Mohamed Hamidi, Loie Hollowell, Seulgi Lee, Ad Minoliti, Ulrike Muller, Serge Alain Nitegeka, Rafael Rozendaal, Stéphanie Saadé, Ernesto Sartori, Daniel Steegmann Mangrané...