La guerre est le plus souvent représentée pa les photographes, vidéastes et cinéastes par le moment de la confrontation, les combats, les corps des soldats ou des civils, encore vivants ou déjà morts. Le paysage n'est, le plus souvent, qu'un décor accessoire du conflit. Non pas tant qu'il soit jugé tel, mais c'est l'action qui lui accorde ce statut second.

L'exposition Topographies de la guerre réunit des oeuvres photographiques ou vidéo réalisées depuis 2000 qui ont en commun une ambition documentaire déclarée, manifeste : le parti pris d'une désincarnation du conflit au profit d'une focalisation sur les sites, les positions, les espaces géologiques, les territoires.

Des essais topographiques en quelque sorte qui, sans renier le coût humain des combats, envisagent une lecture de la guerre par sa géographie.