11 Déc. 2011
17 Juin 2012

LAWRENCE WEINER - VIK MUNIZ

COLLECTION LAMBERT EN AVIGNON et EGLISE DES CELESTINS

Avec l’exposition consacrée à Vik Muniz, la Collection Lambert en Avignon renoue et perpétue son souhait de faire découvrir un artiste étranger à travers sa première monographie dans un musée français. Après Francis Alÿs en 2002, Christian Marclay en 2003, Andres Serrano en 2004 ou Candice Breitz en 2005, Vik Muniz a les honneurs de l’hôtel de Caumont aux côtés de Lawrence Weiner.

Avec Vik Muniz que la Collection Lambert connaît depuis 5 ans, en plus de proposer une exposition monographique et un catalogue richement documenté et illustré, une installation nouvelle est spécialement réalisée pour Avignon dans l’église des Célestins, là où en 2006, Miquel Barcelo créait avec Josef Nadj son désormais célèbre ballet chorégraphique et pictural sur une paroi de terre glaise fraîche, Passo Doble.

Né en 1961 à Sao Paulo, Vik Muniz, qui partage son temps entre le Brésil et New York, a une vie à l’image des Telenovelas de son pays natal. Issu d’une classe plutôt pauvre, l’artiste gagne un concours à l’âge de 14 ans et une bourse qui lui permettent pendant trois ans d’étudier le dessin dans une académie, le soir après l’école. C’est là qu’il découvre pour la première fois les classiques de l’histoire de l’art, non pas dans les musées quasi inexistants en Amérique latine à l’époque, mais à travers des ouvrages désuets ou anciens, mal imprimés ou très colorés. D’où son goût immodéré pour les études chromogéniques, découvrant que selon les livres et leurs qualités de reproduction, les chefs-d’oeuvre de l’histoire de l’art occidentale étaient pastels ou criards, en noir et blanc ou simplement colorisés.

Très vite, il se destine à la publicité, mettant son goût et son talent pour le dessin au service du graphisme et de l’image. Dans les années 80, il s’installe aux Etats-Unis, âge d’or culturel où il est facile de rencontrer les plus grands artistes qui font sans problème le grand écart entre leur propre création, la mode, le graphisme et la musique.

S’instaure alors chez Vik Muniz une méthode qu’il expérimente avec différentes tentatives au départ, jusqu’à définir un système incroyablement créatif qui fonctionne par séries et que l’exposition permettra de découvrir à travers plus de 110 oeuvres.

À l’église des Célestins

Autre passion, autre genre, Vik Muniz découvre la Provence quand il n’est pas encore connu et que les conditions de voyages sont celles d’un jeune brésilien sans le sou, en goguette en Europe. Il y retourne plus tard et y séjourne durant l’été 2010. D’où sa volonté de confirmer sa passion pour les maîtres de la Modernité, avec Van Gogh et Cézanne, « notre maître à tous » comme le disait Picasso, largement cité lui aussi dans l’exposition.

Après l’extension de son exposition « Terra-Mare » de Miquel Barceló en 2010 au musée et aussi à la Grande chapelle du Palais des Papes, la Collection Lambert a proposé à Vik Muniz un projet nouveau et inédit à l’église des Célestins.

Reprenant le principe technique impressionnant qui avait prévalu à la réalisation des gigantesques fresques autour des favelas de Rio de Janeiro en 2008, Vik Muniz propose avec le service pédagogique du musée de réaliser sur le sol pavé de l’Église du XIVe siècle une oeuvre à partir d’un chef-d’oeuvre de Van Gogh, un paysage, réalisé avec des branchages, des fleurs séchées et des aromates de Provence; oeuvre monumentale qui ne sera visible par le public que d’un seul point de vue, hissé dans la chapelle avignonnaise sur une passerelle où l’oeil corrigera les anamorphoses pour reconstituer la vision de ce paysage halluciné d’un Van Gogh habité par la nature, la lumière du sud et les couleurs saturées des Alpilles.

« Bloody Marylin », 2001
« Double Mona Lisa (Peanut Butter + 0Jelly) » (After Warhol), 1999
« Seu Jorge » (Pictures of Magazine, Portrait), 2003
« Carlao » (Pictures of Garbage), 2008
« Olga, after Pablo Picasso », (Pictures of Pigment), 2007, digital c-print, 274,5 x 180 cm.
« Toy Soldier » (Monades Series), 2003
«Saturn devpring one of his sons, after Francisco de Goya y Lucientes », (Pictures of Junk), 2008
« Frankenstein », (Caviar Monster), impression couleur sur ifloflex brillant, 150 x 120 cm
DOCUMENTATIONS
Informations pratiques

COLLECTION LAMBERT EN AVIGNON
Musée d’art contemporain
5 rue Violette, 84 000 Avignon
T : +33 (0)4 90 16 56 20 / F : +33 (0)4 90 16 56 21 / E : information@collectionlambert.com
www.collectionlambert.com

DIRECTION

Commissaire de l'exposition : Eric Mézil, Directeur de la Collection Lambert en Avignon

COMMUNICATION

Contact presse régionale :

Stéphane Ibars / s.ibars@collectionlambert.com / 04 90 16 56 20

 

CONTACT

Contact presse nationale et internationale :

Valentine Dolla / Valentine Dolla