Cette exposition propose de révéler au public l’empreinte d’une Antiquité devenue invisible mais omniprésente dans l’œuvre de Rodin. Le visiteur y surprend un jeu perpétuel de miroir entre Antiquité et création contemporaine au travers de 264 œuvres dédiées à la force de ce dialogue. Les 132 Rodin sélectionnés, sculptures, assemblages et dessins, témoignent de cette fusion esthétique qui occupa Rodin tout au long de sa carrière. En regard, 132 antiques exceptionnels qui ont habité la vie et l’esprit de Rodin, renouent avec Le Penseur, L’Age d’airain, L’Homme qui marche, La grande Ombre, Le monument à Victor Hugo, Eve, La Centauresse…
Déployée sur 800 m2, cette exposition-événement sur le rapport de Rodin à l’Antiquité gréco-romaine, est une première en province, tant sur le sujet que sur l’artiste. Une trentaine de prêteurs privés et publics contribuent à ce projet coproduit avec le musée Rodin qui proposera une version synthétique de l’exposition à Paris, à partir du 19 novembre 2013 au 23 février 2014.
Pour TransHumance, même les statues se mettent en marche ! Il paraît que la Centauresse, la célèbre sculpture d’Auguste Rodin, a quitté l’hôtel Biron à Paris pour se rendre en Arles…
Commissariat : sous la direction de Pascale Picard (Musée départemental Arles antique), en collaboration avec Bénédicte Garnier (Musée Rodin, Paris). Coproduction : Musée départemental Arles antique, Conseil général des Bouches-du-Rhône, musée Rodin, Marseille-Provence 2013